Apprendre à se concentrer

Comprendre votre enfant, le motiver et jouer avec lui

Agitation, anxiété, hyperactivité, troubles de l’apprentissage, précocité… Qui n’a pas entendu au moins une fois ces mots ou formules dans sa vie parentale ? En tant que psychopédagogue et psychologue pour enfant, j’entends beaucoup de parents décrire les mêmes comportements : « il ou elle ne tient pas en place sur sa chaise » ; « Il ou elle n’écoute pas » ; « Je dois répéter sans cesse » ; « Il ou elle gigote en permanence » ; « Il ou elle n’arrive pas à se fixer sur une activité » ; « Le temps des devoirs à la maison est un véritable calvaire, je perds mon temps »… À travers ces témoignages, le facteur commun est la concentration, la faculté d’attention prolongée sur un sujet, une activité.

À ce constat, s’ajoutent des interrogations bien légitimes. Les enfants étaient-ils aussi dissipés autrefois ? Qu’est-ce qui pourrait ramener le calme à la maison ? Ne devons-nous pas ralentir le rythme ? Finalement, en tant que parent, suis-je moi-même suffisamment disponible pour mon enfant ? Au fond, derrière tous ces questionnements se dissimule, tapie dans l’ombre, la fameuse question : « Est-ce que j’éduque bien mon enfant ? » Assurément oui, puisque vous êtes en ce moment précis en train de lire un ouvrage traitant de ce thème, ce qui prouve que l’épanouissement de votre enfant vous tient à cœur.

Les attentes et les besoins sont différents de part et d’autre.

Les parents, en rentrant fatigués d’une dure journée de travail, voudraient que leurs enfants soient dans le même état qu’eux : qu’ils restent calmes, tranquilles le soir ou le week-end pour passer des soirées sans histoire, sans avoir besoin de répéter dix fois les mêmes choses, préférant multiplier les bons moments passés en famille.

Les parents ne comprennent pas toujours pourquoi leurs enfants sont dispersés au moment des devoirs ou lors des routines, d’apparence simple, du quotidien (se laver les dents, mettre ses chaussures, ranger, faire son cartable…). La vie serait tellement plus simple si nos enfants le faisaient du premier coup. Il suffirait juste d’un peu d’attention de leur part.

Les enfants, en rentrant fatigués d’une dure journée d’école, assis tout la journée sur une chaise, ont besoin de se dépenser, de courir, de sauter, de jouer, en un mot, vivre. Ils n’ont pas envie de suivre les routines pour se préparer à aller doucement se coucher car ils savent qu’après l’effort du repas, ils devront fournir un effort pour le bain, pour les devoirs et ce jusqu’au coucher. Or, le travail de l’enfant, c’est de jouer, de s’émerveiller, de rêver. Ce n’est pas d’écouter l’autre mais de s’écouter. L’enfant est directement connecté au plaisir, à la joie de vivre et au temps présent. Quand il a envie de faire quelque chose, il se lève et il le fait. Le plaisir immédiat est bien plus fort que répondre aux multiples contraintes du quotidien qu’il refuse en gigotant, en étant dans la lune, ailleurs.

Pourtant, à d’autres moments de la journée, les enfants peuvent se montrer totalement absorbés par une activité qui leur plaît davantage : coloriage, Lego®, jeux en tout genre… Les enfants sont alors calmes, portés par leur imaginaire, à s’inventer des rôles, des mondes où ils sont les héros. L’enfant ne joue pas simplement, il devient son jeu. Il est transporté. Le parent peut parfois se sentir mis de côté, espérant passer des moments en famille autour d’un bon repas ou chacun raconterait sa journée par exemple.

À première vue, le conflit semble insoluble :

  • L’enfant veut se concentrer sur le jeu. Il vit dans le temps présent.
  • L’adulte veut que l’enfant se concentre sur le quotidien pour qu’il grandisse bien dans la société. Il vit dans le temps futur.

Cette différence de posture, entre les besoins de calme de l’adulte et les besoins de mouvement de l’enfant, engendre des « conflits » à répétition.

Alors, comment faire pour en sortir et retrouver un équilibre entre les besoins de chacun ? Ramener le calme et des temps de partages sereins ? Qu’est-ce que nous n’arrivons pas à voir, alors que nous avons tout essayé ?

Il vous donnera des clefs pour 

  • Décodez ce qui se passe dans la tête de votre enfant ;
  • Vous donnez une méthodologie pour avancer pas à pas sur le chemin de la concentration ;
  • Vous proposez des outils psycho pédagogiques qui prennent en compte les émotions, les différentes formes d’intelligence ;
  • Vous donnez des clefs sur la communication parents-enfants quand ce dernier est trop agité pour écouter.

Les médias en parlent

http://www.seveilleretsepanouirdemaniereraisonnee.com/2018/11/ecole-quelques-outils-pour-permettre-d-aider-l-enfant-a-se-concentrer-8.html